Chacune son caractère Stéphane Iriberri, sous ses airs d’ours ne tarit pas lorsqu’il s’agit de conter ses brebis. « Je les connais toutes, souligne-t-il. Y’en a pas une de pareille. Elles ont toutes leur petit caractère il y a les meneuses et les traînardes ! » Il faut donc gérer ces 500 personnalités différentes. Tout au long du voyage, chacun a son rôle. Les trois patous, ces grands chiens de bergers blancs « ont pour rôle de défendre les brebis. Ils ne les quittent jamais. Ils dorment avec elles, et naissent même au milieu du troupeau. C’est comme leur famille », insiste Stéphane. Il y a aussi les quatre labrits, ces petits chiens de bergers, associés à deux borders collies. Lors des déplacements, ils encerclent le troupeau pour que les moutons ne s’en écartent pas, quitte à mordiller la patte d’une brebis indisciplinée. Les bénévoles ont aussi leur place au milieu des bêtes. Armés de talkie-walkie, ils communiquent les uns avec les autres pour se prévenir du moindre danger. Le troupeau est obligé de cheminer à la vitesse des brebis, à 4 km/h, sur des routes. Le fourgon ouvrant la marche prévient les automobilistes et les bergers, qui peuvent repousser les animaux au bord du chemin au besoin. La fête à Aillas dimanche Mener une telle opération demande une organisation de dix mois en amont. L’association La Route de la transhumance est chargée de prendre contact avec tous les villages traversés. Tous ses membres sont très impliqués. Ils sont d’ailleurs attristés par la maladie de leur ancien président, Jean-Jacques Morillon, auquel leurs pensées se dirigent tout au long de la transhumance.

Photos et texte Sud Ouest

Les clochettes résonnent au bourg de Lartigue. Dans le pré jouxtant la route, 500 brebis effectuent leur pause déjeuner. La plupart broute, les plus gourmandes grimpent aux branches basses des arbres pour en attraper les tendres feuilles. Le long du pâturage, Stéphane Iriberri, le berger d’Aillas, bonnet noir vissé sur la tête et dreadlocks le long du torse, contemple ses bêtes. Ils ont parcouru une petite dizaine de kilomètres, hier matin, depuis Allons (47) pour rejoindre Lartigue. Ici, le comité des fêtes et quelques élus les accueillent pour un banquet. L’occasion pour Stéphane Iriberri et son fils Txomin de raconter leur périple. Berger depuis vingt-cinq ans, Stéphane Iriberri a eu envie de reprendre la route avec son troupeau. Comme avant. « Je voulais retrouver la nature et rencontrer des gens tout au long du trajet, relate-t-il. J’amène quand même mes brebis en camions dans les Pyrénées, parce qu’elles ont du lait en juin. » L’équipe, faite de deux fourgons, pour ouvrir et fermer le convoi, dix bénévoles et neuf chiens, est partie du lac d’Estaing dans les Pyrénées le 1er septembre, après avoir passé trois mois dans les verts pâturages à 2 500 mètres d’altitude, où Stéphane garde seul ses brebis. « J’aime ça, je me sens libre là-haut. » Mais il est temps de rentrer pour l’hiver.

                                                                            Regardé la nature le matin voila ce que j'ai fait

                                                             Vendredi matin

Vous la voyez la travailleuse 

Du monde dans la sapinette des oeuvres magnifique

                                                           Vous avez de quoi lire sur le berger  

                                                Des nouvelles de ma journée ,de ce matin partie en ville

                                                chercher le pain de ma petite Mémé,le notre aussi car nous

                                                mangeons aussi du pain de l'après midi j'ai passé

                                                  l'aspirateur dans la voiture et ensuite a 15h30 suis

                                              chercher ma petite Mémé pour lui montre les photos recu

                                                 Samedi de ses enfants elle etait très contente de les voir

                                                  ensemble malgrès leur mésaventures sortie canoé

                                                 Mais c'est pas tout ! ma copine Marie jo et une amie

                                                               commune sommes allé lui tenir compagnie durant

                                                                2 h elles etaient arrivé quand Mémé était chez nous

                                                               Nous avons beaucoup parlé de Francis...mais nous avons  

                                                   su plaisanter et évoquer des souvenirs plaisant

                                                        Et demain j'irais faire des courses pour Mémé et oui faut que je

                                                     soit présente car sa niéce part demain matin jusqu'a la

                                                        semaine prochaine et Mémé sera seule la nuit jusqu'a

                                                        vendredi

                                                                 Merci pour votre soutien moral

Coucher de soleil Vendredi soir